La notion de décibel étant très peu ancrée, évaluée dans l’esprit du grand public et les questions sonores devenant de plus en plus prégnantes dans notre société, la Semaine du Son propose aux audioprothésistes et aux municipalités un instrument de mesure du niveau sonore, le « décibélateur », ainsi baptisé par Erik Orsenna lors de la 22ème Semaine du Son de l’UNESCO en janvier dernier.
C’est un dispositif à visée pédagogique qui a pour objectif de permettre à tous, d’être sensibilisé au son et amener une réflexion sur les enjeux sociétaux du sonore comme le dépistage précoce de la perte auditive, l’importance d’un environnement apaisé pour mieux vivre ensemble.
Cette création réalisée par la sté Préventec à l’initiative de La Semaine du Son a un objectif simple : familiariser le grand public à la notion de décibel.
Mais pourquoi ?
Tout simplement parce que cette unité de mesure est très peu ancrée dans les esprits. Autant il nous est possible de ressentir le froid ou la chaleur sans difficulté grâce au degré Celsius, autant la notion de décibel est peu perçue et encore moins évaluée par le grand public si ce n’est lorsque le bruit est trop élevé et provoque une gêne auditive.
La proposition de « La Semaine du Son » est d’initier l’installation de ce dispositif en enseigne ou en drapeau sur tous les magasins d’audioprothèse. Ainsi, le public pourra se faire une idée précise du niveau sonore auquel il est soumis en temps réel et considérer l’audioprothésiste comme un référent de notre perception du sonore.
Le premier « décibélateur » vient d’être mis en service devant la mairie de Courbevoie permettant ainsi aux passants de se rendre compte du niveau sonore ambiant et de la valeur du decibel. Le premier d’une grande série !
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